Le 6 décembre : Mettons fin à la violence fondée sur le genre!
Le 6 décembre, Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, le mouvement syndical veut attirer l’attention sur les violences, le harcèlement et les conditions de travail précaires que les travailleuses et les travailleurs subissent chaque jour.
« Les violences fondées sur le genre demeurent une réalité. Les femmes, les personnes bispirituelles, transgenres, non-binaires et non-conformes dans le genre vivent ces violences dans leur communauté et dans leur milieu de travail », déclare Tasha Salesse, vice-présidente de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick (FTTNB) responsable de la condition féminine. « Nous devons exiger des législations, des politiques et des pratiques qui protègent les travailleuses et les travailleurs, qui créent des milieux de travail inclusifs et sécuritaires et qui garantissent le droit à l’égalité, à la dignité et à l’intégrité. »
Selon une enquête nationale du Congrès du travail du Canada, 70 % des travailleuses et des travailleurs ont subi une forme de violence au travail dans les deux dernières années. Ces violences sont les plus souvent commises par les tiers, notamment les client·e·s, les patient·e·s ou les étudiant·e·s. Les femmes et les personnes issues de la diversité sexuelle et de genre sont les plus exposées. Elles risquent d’en souffrir davantage à cause des discriminations et des obstacles notamment le manque de formation, le manque de soutien ou la peur de représailles. Maintenant que le Canada a ratifié la Convention no 190 (C-190) de l’OIT, il doit s’assurer de combler les lacunes de la législation et de la réglementation en vigueur et manifester un engagement à agir urgemment pour éliminer les violences fondées sur le genre au travail.
« Au Nouveau-Brunswick, comme ailleurs, les emplois majoritairement occupés par les femmes et les personnes à la croisée des oppressions sont souvent marqués par diverses formes de violence », exprime Daniel Légère, président de la FTTNB. « À titre d’exemple, les modifications à la Politique 713 ont eu un impact sur les conditions de travail du personnel scolaire et des conditions d’apprentissage des élèves 2ELGBTQIA+. Le gouvernement, les employeurs et les syndicats doivent travailler ensemble afin d’éliminer les violences. »
Chaque année, du 25 novembre (Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes) au 10 décembre (Journée internationale des droits de la personne), les personnes au Canada participent aux 16 jours d’activisme contre les violences fondées sur le genre organisés par les Nations Unies. Cette initiative a été lancée par des activistes lors du premier Institut pour le leadership global des femmes tenu en 1991.
Le 6 décembre, soit la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, s’inscrit dans le cadre de ces 16 jours d’activisme. Cette journée commémore le massacre antiféministe de l’École Polytechnique. Le 6 décembre 1989, 14 jeunes femmes ont été tuées simplement parce qu’elles étaient des femmes. Depuis lors, le 6 décembre chaque année, nous commémorons ces 14 jeunes femmes ainsi que toutes les femmes, filles, personnes bispirituelles, transgenres, non-binaires et non-conformes dans le genre assassinées ou survivantes de violences genrées dans le foyer, leur communauté, leur milieu de travail et leur syndicat.
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Les activités suivantes sont organisées pour commémorer le 6 décembre au Nouveau-Brunswick :
Fredericton
Le 6 décembre à 15 h
Salle 215, bâtiment de kinésiologie, UNB Fredericton
Moncton
Le 6 décembre à 18 h 30
Parc Caseley – 30, ruelle Honour House, Riverview
Saint Andrews
Le 6 décembre à 19 h
Wesley United Church – 77, rue William, Saint Andrews
Saint John
Le 6 décembre à 19 h
Saint John High School – 170-200, rue Prince William, Saint John
La Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick représente plus de 40 000 travailleurs syndiqués et est la voix centrale du mouvement syndical dans la province.
Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter :
Tasha Salesse
Vice-présidente responsable de la condition féminine
Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick
(506) 639-9851
Daniel Légère
Président
Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick
(506) 857-2125 / (506) 381-8969 (cellulaire)