Les travailleurs et travailleuses à faible salaire méritent mieux
Aujourd’hui, le bureau de la Nouvelle-Écosse du Centre canadien de politiques alternatives a publié un rapport intitulé « Les Canadiens de l’Atlantique ont besoin d’une augmentation salariale ». Le rapport révèle qu’un tiers des travailleurs des provinces de l’Atlantique gagnent moins de 20 $ l’heure. Le salaire de subsistance au Nouveau Brunswick varie entre 21,65 $ à Bathurst et 24,50 $ à Fredericton, alors que le salaire minimum au Nouveau Brunswick est de 15,30 $.
« Une économie à faibles salaires mène à l’inégalité des revenus. Il est donc nécessaire d’augmenter les salaires et de mettre en place des normes du travail et des protections des travailleurs plus rigoureuses », déclare Daniel Legere, président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau Brunswick (FTTNB). « Le salaire minimum provincial devrait permettre aux travailleurs de subvenir à leurs besoins fondamentaux. Cependant, de nombreuses familles ont du mal à satisfaire à ces besoins fondamentaux. L’insécurité financière a des répercussions sur la santé, le bien-être et la qualité de vie globale des travailleurs ».
Le rapport du Centre canadien de politiques alternatives met en lumière les informations suivantes sur les travailleurs à faible salaire au Nouveau Brunswick :
33 % des travailleurs du Nouveau Brunswick gagnent moins de 20 $ l’heure,
54 % de ces travailleuses à faible revenu sont des femmes,
86 % ne sont pas étudiants,
85 % ont plus de 20 ans,
71 % travaillent à temps plein, et
81 % sont des employés permanents.
De plus, le rapport indique également les secteurs d’activité où le pourcentage de travailleurs qui gagnent 20 $ ou moins l’heure est le plus élevé au Nouveau Brunswick :
hébergement et restauration – 84 %,
commerce de détail – 69 %,
services aux entreprises, services relatifs aux bâtiments et autres services de soutien – 62 %, et
agriculture – 54 %.
« Il est nécessaire de procéder à un examen exhaustif des politiques de rémunération qui comprend l’augmentation du salaire minimum ainsi que l’amélioration des normes du travail et des protections pour les travailleurs », ajoute M. Legere. « Ainsi, j’invite les travailleurs et les travailleuses à joindre leur voix à celle de la FTTNB en vue de réclamer des changements. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que chaque travailleur reçoive la rémunération qu’il mérite afin de vivre dans la dignité et subvenir aux besoins de sa famille. »
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Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter :
Daniel Legere, président, Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick
(506) 857-2125 / (506) 381-8969