
La violence entre partenaires intimes doit être reconnue comme une épidémie et faire l’objet d’un soutien approprié
Cette année, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau Brunswick (FTTNB) se joint à d’autres en vue d’inciter le gouvernement Holt à reconnaitre la violence entre partenaires intimes comme une épidémie et à adopter la Loi de Clare qui permet aux femmes d’avoir accès aux antécédents criminels de leur partenaire en ce qui a trait à la violence entre partenaires intimes.
« La Nouvelle-Écosse a récemment adopté une loi déclarant la violence entre partenaires intimes comme une épidémie. Cela ouvre la porte à une augmentation des ressources gouvernementales allouées à la prévention de la violence et au soutien des survivants, » déclare Tasha Salesse, vice-présidente de la FTTNB responsable de la condition féminine. « En Ontario, un projet de loi similaire a été adopté en deuxième lecture et est présentement en comité. Si ces provinces sont en mesure de le faire, nous devrions l’être aussi. Le Nouveau Brunswick est le chef de file au pays avec la plus forte augmentation, soit 39 %, des taux de violence entre partenaires intimes sur une période de 12 ans. »
De 2009 à 2021, le Nouveau-Brunswick a connu la plus forte augmentation des taux de violence entre partenaires intimes au Canada, soit une augmentation de 39 %. En 2021, un total de 3 172 personnes au Nouveau Brunswick ont déclaré avoir été victimes de violence entre partenaires intimes (VPI). En 2019, au Nouveau Brunswick, 77 % des personnes ayant signalé de la violence entre partenaires intimes à la police étaient des femmes et 23 % étaient des hommes. En 2021, il y avait 497 cas de violence entre partenaires intimes pour 100 000 personnes au Nouveau Brunswick, alors que ce nombre était de 345 cas pour 100 000 personnes au Canada.
« Les femmes ont le droit de savoir si leur partenaire intime a des antécédents légaux de violence conjugale, » exprime Chris Watson, président de la FTTNB. « Le fait de savoir cela pourrait sauver des vies. La Saskatchewan, l’Alberta et Terre-Neuve-et-Labrador ont déjà adopté ce type de législation connue sous le nom de Loi de Clare. »
La Loi de Clare porte le nom de Clare Wood et a été adoptée pour la première fois au Royaume-Uni en 2014. Clare Wood était une mère de 36 ans qui a été assassinée par son ex-partenaire intime en 2009. Ce dernier avait un casier judiciaire pour avoir abusé des femmes. Bien que Clare ait déposé un rapport de police et obtenu une ordonnance restrictive, la police n’était pas en mesure de lui communiquer les antécédents criminels de son partenaire pour abus de femmes. La Loi de Clare, lorsqu’adoptée, le permet.
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Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter :
Tasha Salesse
Vice-présidente de la FTTNB responsable de la condition féminine
(506) 639-9851
Chris Watson
Président de la FTTNB par intérim
(506) 663-9123
