La FTTNB est solidaire avec les travailleuses et les travailleurs de l’éducation du SCFP de l’Ontario : la législation du gouvernement de l’Ontario est une attaque contre tous les travailleurs
La Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau Brunswick (FTTNB) est solidaire avec les 55 000 membres du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario (CSCSO) du SCFP qui luttent contre la législation draconienne déposée par les conservateurs de Doug Ford. Si elle est adoptée, cette législation violerait les droits des travailleurs protégés par la Constitution canadienne. Elle imposerait également un contrat injuste à ces travailleurs.
« L’utilisation de la clause dérogatoire pour suspendre les droits à la négociation collective est sans précédent et constitue une attaque contre les droits des travailleurs, non seulement en Ontario, mais partout au Canada, » dénonce le président de la FTTNB, Daniel Legere. « Le droit d’adhérer à un syndicat, de participer à la négociation collective et de faire la grève sont des droits essentiels du travail au Canada et doivent être protégés. La FTTNB surveille de très près ce qui se passe en Ontario. D’ailleurs, d’autres gouvernements anti-travailleurs, comme les conservateurs de Blaine Higgs, pourraient lancer une attaque similaire contre les travailleurs du secteur public. »
La Cour suprême du Canada a affirmé le droit de grève en 2015. Les 55 000 travailleuses et travailleurs de l’éducation sont des concierges, des travailleurs de la maintenance et de bibliothèque, des secrétaires, des éducateurs de la petite enfance, des aides-enseignants et des professionnels des technologies de l’information qui travaillent dans des écoles financées par l’État en Ontario. Ce sont les travailleuses et les travailleurs de l’éducation les moins bien rémunérés, gagnant en moyenne à peine 39 000 $ par année, ce qui fait qu’ils sont nombreux à se retrouver sur le seuil la pauvreté.
« Le mouvement syndical du Nouveau Brunswick est solidaire avec les travailleurs scolaires de l’Ontario, » ajoute M. Legere. « Cette législation menace de faire reculer encore plus les droits constitutionnels des travailleurs partout dans le monde. Le gouvernement de l’Ontario doit cesser d’intimider les travailleurs, abandonner cette législation et retourner à la table de négociation avec une entente équitable pour les travailleuses et les travailleurs de l’éducation de l’Ontario. »
Appuyez les travailleuses et les travailleurs de l’éducation de l’Ontario en visitant le site : https://cupe.on.ca/fr/ne-soyez-pas-des-intimidateurs/.
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Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter :
Daniel Legere
Président de la FTTNB
(506) 857-2125
(506) 381-8969 (cellulaire)