Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes : taux élevés de violence exercée par des tiers en milieu de travail
Le 6 décembre, Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, le mouvement syndical veut attirer l’attention sur la violence et le harcèlement fondés sur le sexe que les travailleuses et travailleurs du Nouveau-Brunswick subissent chaque jour. C’est le moment de réfléchir à notre rôle dans l’effort visant à éliminer la violence et le harcèlement fondés sur le sexe dans nos foyers, nos communautés, nos milieux de travail et nos syndicats.
« Nous devons continuer à souligner le 6 décembre parce que la violence fondée sur le sexe demeure une menace pour les femmes, les personnes bispirituelles, non binaires, transgenres et de genre non conforme », déclare Tasha Salesse, vice-présidente de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau Brunswick (FTTNB) responsable de la condition féminine. « Cette année, le mouvement syndical met en lumière la prédominance de la violence par des tiers en milieu de travail. »
Le Congrès du travail du Canada a récemment commandé une étude qui a révélé que 7 travailleurs sur 10 ont été victimes de harcèlement et de violence au cours des deux dernières années au travail. De plus, un de ces actes de violence sur trois a été commis par un tiers. Malgré les taux élevés de violence faite par des tiers, la législation et la réglementation existantes en matière de santé et de sécurité au travail ne couvrent pas de façon adéquate la violence par des tiers.
« Les travailleurs et les syndicats ont peu d’outils à leur disposition pour tenir les employeurs responsables de la violence faite par des tiers en milieu de travail », exprime Daniel Legere, président de la FTTNB. « Le gouvernement, les employeurs et les syndicats doivent collaborer en vue d’établir un plan d’action pour lutter contre ce problème croissant. »
Chaque année, du 25 novembre (Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes) au 10 décembre (Journée internationale des droits de la personne), les Canadiens participent aux 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe organisés par les Nations Unies. Cette initiative a été lancée par des activistes lors du premier Institut pour le leadership global des femmes tenu en 1991.
Le 6 décembre, soit la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, s’inscrit dans le cadre de ces 16 jours d’activisme. Cette journée commémore le massacre de l’École Polytechnique. Le 6 décembre 1989, 14 jeunes femmes ont été tuées simplement parce qu’elles étaient des femmes. Depuis lors, le 6 décembre de chaque année, nous commémorons ces 14 jeunes femmes ainsi que toutes les femmes et les filles assassinées ou victimes de diverses formes de violence dans leur foyer, leur communauté et leur milieu de travail. Nous en profitons également pour renouveler notre engagement à promouvoir des changements et à bâtir une société fondée sur le respect, l’égalité et la paix.
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La Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau Brunswick représente plus de 40 000 travailleurs syndiqués et est la voix centrale du mouvement syndical dans la province.
Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter :
Tasha Salesse
Vice-présidente responsable de la condition féminine
Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau Brunswick
(506) 639-9851
Daniel Legere
Président
Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau Brunswick
(506) 857-2125 / (506) 381-8969 (cellulaire)